La présidence belge, le CIRC et la Croix-Rouge de Belgique célèbrent le 75e anniversaire des Conventions de Genève
Le 5 juin dernier, la présidence belge du Conseil de l’Union européenne a organisé un événement à l’occasion du soixante-quinzième anniversaire des Conventions de Genève, aux côtés de la Délégation du Comité international de la Croix-Rouge auprès de l’UE, de l’OTAN et du Royaume de Belgique, et de la Croix-Rouge de Belgique.
Un panel regroupant plusieurs expert⸱e⸱s, du terrain et du monde académique, a permis d’aborder les questions clés sur la pertinence du droit international humanitaire (DIH) dans les conflits armés contemporains.
Préserver l’humanité dans les conflits armés
Adoptées au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les Conventions de Genève de 1949, avec leurs protocoles additionnels, contiennent les règles essentielles du droit international humanitaire tel que nous le connaissons aujourd’hui. L’obligation de prodiguer l’accès aux soins, l’interdiction de la torture et du viol, l’obligation de traiter les prisonnier⸱e⸱s avec humanité, ou encore d’informer les familles du sort de leurs proches… Autant de règles qui ont pour but de préserver la dignité humaine dans les conflits armés.
Des règles plus pertinentes et indispensables que jamais
Aujourd’hui encore, le droit international humanitaire demeure plus indispensable que jamais. Ses règles restent simples, pratiques et adaptées aux principales évolutions qu’a connu la guerre. Pour donner aux Conventions de Genève toute leur force, et mieux garantir le respect et la mise en œuvre du DIH, une volonté politique est nécessaire.
Le respect du droit international humanitaire contribue à un retour à une paix durable. Il ne peut être qu’un engagement à long terme, qui commence en temps de paix. Comme l’a récemment souligné la Cour internationale de Justice, tous les Etats ont l’obligation de respecter et de faire respecter le droit international humanitaire, qu’ils soient ou non parties à un conflit armé. C’est pourquoi l’objectif de l’Union européenne et de ses Etats membres doit rester d’entretenir une culture de respect du droit international humanitaire, en diffusant notamment les règles du DIH auprès des acteurs directement concernés.